Des millions engloutis dans un référendum bidon,
il reste très peu pour combattre la pandémie…
Par Léo Joseph
En dépit de tout le tollé orchestré, depuis des mois, pour porter Jovenel Moïse à renoncer à l’organisation de son référendum illégal et anticonstitutionnel doublé d’élections faites sur mesure, il a continué dans sa folie jusqu’à ce que l’intensification de la con – tamination à la COVID-19 lui ait donné l’occasion d’appliquer les
freins. Mais cela ne l’a pas empêché d’engloutir au moins USD 40 millions $ dans cette folle aventure, des fonds qui auraient servi à dote le pays de moyens de lutter contre la résurgence de la pandémie, désormais plus virulente, trouvant le pays dans l’impossibilité de financer l’action requise. La multiplication phénoménale de la contamination et les décès en grand nombre qu’elle en traîne sont imputables aux autorités ayant mal choisi leurs priorités, dans la gestion des fonds du pays.
En effet, dans l’édition précédente, il a été signalé le grand dan ger auquel se trouve confronté le peuple haïtien, totalement mal équipé pour se colleter avec ce fléau. La multiplication prodigieuse des cas de contamination constatée la semaine dernière ne s’est pas arrêtée. Au contraire, cet te tendance s’accélère et le nom bre de décès n’a cessé de se multiplier. Contrairement à la variante originale, qui fit son atterrissage au pays, en février de l’année dernière, celles qui préoccupent le plus sont l’anglaise et la brésilienne, dont les attaques se révèlent foudroyantes, susceptible d’entraîner la mort de la personne contaminée plus rapidement que dans le passé.
Depuis déjà plus de quatre semaines, les hôpitaux dotés de moyens pour combattre la maladie qui accueillaient les personnes contaminées au coronavirus ont été vite débordés, n’ayant pas suffisamment de lits destinés aux patients attaqués par la COVID-19. Alors que les lits ne sont pas disponibles à tous les centres hospitaliers normalement dotés de moyens pour traiter de tels cas, ces deux versions de la pandémie sont si rigoureuses que la victime meurt avant même d’arriver à l’hôpital.
La pandémie continue de faucher la vie de personnes socialement bien placées ou ordinairement ayant plus de chance de combattre la maladie en vertu de leur possibilité de financer leur traitement et de bien gérer la maladie est sparfois.